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Toulon aux Couleurs
6 mars 2009

Subterfuge...ils n'y verront que du feu!

L'écart entre les pays riches et les pays pauvres ne cessent de s'étendre. Et l'évolution de l'économie vers le "Knowledge based economy" ne fait qu'aggraver la béatitude du gap.

A peine, commencions nous à sortir la tête de l'eau, entre-appercevant quelques rayons de la croissance ( si seulement cette croissance porte vers ce développement tant rêvé) que les pays occidentaux réorientent les manettes, accordent leurs violons pour entonner la symphonie de l'économie du Savoir. Et de nous avertir ( qui s'en doute encore) que n'importe qui ne peut intégrer sans risque d'y perdre des plumes cette économie hautement darwinienne, et dire qu'on s'offusquait tant de la sélection naturelle du Capitalisme des premières heures!

Mais il faut quand même canaliser les velléités contestaires des miséreux qui frappent aux portes des Canaries, bravant mers et vagues, faisant fi des risques pour ramasser des miettes du gâteau déjà longuement entamé par nos dominants plusieurs fois séculiers. Ainsi de l'invention du concept, oh combien altruiste et oh combien humaniste, de développement durable: qui se doute encore du leurre? Un subterfuge pour distraire encore les victimes de l'échange inégal, car les enjeux sont ailleurs : dans les milieux financiers: machines à fabriquer du profit en jouant sur la volatilité des cours des actions, du nomadisme à outrance des fonds de pensions, toujours aux aguêts et prompts à rappatrier les capitaux, le magnétisme des paradis financiers aidant!

Parlons aussi de la libéralisation à outrance, des dérégulations qui ont fini par imposer leurs lois au continent africain (excusez ce recentrage sur l'Afrique). On nous dit qu'il faut s'adonner au libre échange, que ce marché est plus efficient, que nos petits entrepreneurs sont mûrs et assez grands pour compétir avec les requins des négociations internationales! venez négocier même si vous ne disposez pas des mêmes informations, même si les contrats que l'on vous invitent à lire sont écrits dans un langage que seuls les rompus de ces manigances connaissent: on s'étonne ainsi que nos entreprises cumulent les déficits et les mains basses sur leurs comptes bancaires à l'étranger!

On me demandera de proposer une solution ou des solutions : juste dire qu'il ne peut y avoir d'échange viable sans préparation mûrie, protéger nos secteurs clés, les moteurs de nos économies, faire du patriotisme économique, concept loin d'être incongru car les USA le font dans l'ombre!

Et, bon Dieu, pourquoi nos dirigeants ne se départissent pas de l'urgence pour fisseler une stratégie de développement prenant en considération les atouts et faiblesses de nos économies; ainsi seulement pourrions nous entrevoir le bien être de nos peuples!

"Demain tout sera bien voilà notre espérance, tout est bien aujourd'hui voilà l'illusion! Voltaire.

L'écart entre les pays riches et les pays pauvres ne cessent de s'étendre. Et l'évolution de l'économie vers le "Knowledge based economy" ne fait qu'aggraver la béatitude du gap.

A peine, commencions nous à sortir la tête de l'eau, entre-appercevant quelques rayons de la croissance ( si seulement cette croissance porte vers ce développement tant rêvé) que les pays occidentaux réorientent les manettes, accordent leurs violons pour entonner la symphonie de l'économie du Savoir. Et de nous avertir ( qui s'en doute encore) que n'importe qui ne peut intégrer sans risque d'y perdre des plumes cette économie hautement darwinienne, et dire qu'on s'offusquait tant de la sélection naturelle du Capitalisme des premières heures!

Mais il faut quand même canaliser les velléités contestaires des miséreux qui frappent aux portes des Canaries, bravant mers et vagues, faisant fi des risques pour ramasser des miettes du gâteau déjà longuement entamé par nos dominants plusieurs fois séculiers. Ainsi de l'invention du concept, oh combien altruiste et oh combien humaniste, de développement durable: qui se doute encore du leurre? Un subterfuge pour distraire encore les victimes de l'échange inégal, car les enjeux sont ailleurs : dans les milieux financiers: machines à fabriquer du profit en jouant sur la volatilité des cours des actions, du nomadisme à outrance des fonds de pensions, toujours aux aguêts et prompts à rappatrier les capitaux, le magnétisme des paradis financiers aidant!

Parlons aussi de la libéralisation à outrance, des dérégulations qui ont fini par imposer leurs lois au continent africain (excusez ce recentrage sur l'Afrique). On nous dit qu'il faut s'adonner au libre échange, que ce marché est plus efficient, que nos petits entrepreneurs sont mûrs et assez grands pour compétir avec les requins des négociations internationales! venez négocier même si vous ne disposez pas des mêmes informations, même si les contrats que l'on vous invitent à lire sont écrits dans un langage que seuls les rompus de ces manigances connaissent: on s'étonne ainsi que nos entreprises cumulent les déficits et les mains basses sur leurs comptes bancaires à l'étranger!

On me demandera de proposer une solution ou des solutions : juste dire qu'il ne peut y avoir d'échange viable sans préparation mûrie, protéger nos secteurs clés, les moteurs de nos économies, faire du patriotisme économique, concept loin d'être incongru car les USA le font dans l'ombre!

Et, bon Dieu, pourquoi nos dirigeants ne se départissent pas de l'urgence pour fisseler une stratégie de développement prenant en considération les atouts et faiblesses de nos économies; ainsi seulement pourrions nous entrevoir le bien être de nos peuples!

"Demain tout sera bien voilà notre espérance, tout est bien aujourd'hui voilà l'illusion! Voltaire.

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